La saison où les cyclistes fleurissent autant que les allergies
Il y a deux “teams”, comme disent les jeunes (…).
- La Team “Hibernation” : celles et ceux qui, dès les premiers coups de froid, stockent leur vélo à la cave.
- La Team “Même pas peur” : celles et ceux qui bravent vent, verglas, températures négatives et pluie. À vélo, envers et contre tout !
Aux premiers, nous disons bienvenue à nouveau ! Aux seconds, nous disons toute notre admiration : vous avez tenu, la fin du tunnel est juste là.
Car oui, le printemps est officiellement arrivé. Et avec lui, un paquet de nouveautés.
Les journées s’allongent et UN CHANGEMENT D’HEURE SAUVAGE APPARAIT (c’est dimanche, personne ne sait pourquoi on continue mais c’est comme ça). De nombreux biclous revoient la couleur du ciel et sentent la chaleur du soleil sur leurs rouages après un hivernage forcé. Les pistes cyclables se remplissent donc plus que jamais. Les fleurs s’ouvrent partout, les cyclistes allergiques éternuent (vous penserez à relever la visière de votre Kask…)
On se redonne quelques conseils pour profiter de tout ça sereinement :
- On y va mollo, les nouveaux cyclistes sont nombreux sur les pistes, on les accueille avec empathie en se souvenant, ému.e, de nos premiers coups de pédale en milieu urbain
- On bichonne son destrier : qu’il ait roulé tout l’hiver ou qu’il se soit reposé, c’est le bon moment pour une petite révision, que ce soit en auto-réparation ou via un réparateur pro : pneus (état et gonflage), transmission (nettoyage et graissage) et freins (notre astuce plus bas)
- On ne force pas comme un 49.3 : si c’est la reprise, écoutez votre corps et affinez les réglages réglages de votre vélo et votre pratique dès les premières douleurs ou inconforts
- On anticipe car le printemps est fourbe : il fait beau le matin et orage l’aprèm ou inversement. Prévoyez le coup encore quelques semaines et prenez un équipement de pluie et vos lunettes de soleil pour être prêt.e en toutes circonstances
- On part à l’aventure ! Testez de nouveaux chemins, partez en balade le week-end, profitez des beaux jours, essayez-vous à de nouvelles pratiques (vélo hein), participez à des événements ou promenades en groupe…
- On tente sa chance au jeu-concours pour gagner un vélo électrique FUELL d’une valeur de 5999€. Oui oui, rien que ça ! Plus d’infos ici 🤩
Bonne lecture,
Clément, pour l’équipe Cyclofix
Pose cette rustine Michel !
Vous les malmenez quand vous roulez en électrique, ils font un bruit à réveiller les morts quand vous n’en prenez pas soin, ils sont toujours trop secs ou trop mous. Et pourtant, les freins font partie des éléments les plus importants de votre vélo, pour votre sécurité et celle des autres.
V-Brake, à disque, hydrauliques, Cantilever : il dit qu’il comprend rien. On va donc essayer de simplifier au maximum : il existe deux grandes familles de freins. Tour d’horizon.
Les freins à patins
- C’est quoi ?
- Les patins, ce sont 2 petits bouts de caoutchouc qui viennent comprimer la jante de chaque côté de votre roue pour freiner. Simple ! Ou pas : il existe 3 types de freins à patins mécaniques : les Caliper, les V-Brake et les Cantilever. Est-ce infernal ? Oui. Est-ce foncièrement différent ? Non. Est-ce qu’on va vous aider ? Oui. Image ci-dessous !
- Y a quoi dedans et comment ça marche ?
- Restons simple : pour freiner, vous tirez sur le levier de frein. Cela va tendre un câble de frein. Ce câble active l’étrier de frein. L’étrier fait bouger les patins qui compriment la jante pour faire ralentir la roue et le vélo.
- Est-ce que c’est bien ?
- Oui. De bons freins à patins, c’est la promesse d’un entretien facile et peu cher. Il vaudra toujours mieux de bons freins à patins que de mauvais freins à disque. Par contre, de bons freins à disque, c’est souvent mieux que des bons freins à patins. Vous suivez ?
- Oui. De bons freins à patins, c’est la promesse d’un entretien facile et peu cher. Il vaudra toujours mieux de bons freins à patins que de mauvais freins à disque. Par contre, de bons freins à disque, c’est souvent mieux que des bons freins à patins. Vous suivez ?
- Bon à savoir :
- Charge à vous de vérifier régulièrement l’usure des patins et des câbles et de les changer si nécessaire, surtout si vous roulez en électrique. Les patins s’usent beaucoup plus vite que les disques.
- Charge à vous de vérifier régulièrement l’usure des patins et des câbles et de les changer si nécessaire, surtout si vous roulez en électrique. Les patins s’usent beaucoup plus vite que les disques.
- Comment on règle les freins à patins ?
- C’est un avantage indéniable de ce type de freins : vous pouvez tout à fait les régler vous-mêmes voire les remplacer ou simplement changer les patins. On vous a écrit un tuto dédié ici, mais retenez que cela nécessite peu d’outils et que la manip globale est simple :
- Assurez-vous que les patins soient bien alignés sur la jante. Ils doivent être parallèles et bien centrés, et ne pas toucher la jante lorsque le frein est au repos. Idéalement, l’avant du patin appuie en premier quand vous freinez, cela réduit les couinements !
- Pour régler les patins, desserrez la vis de fixation et bougez les jusqu’à ce qu’ils soient alignés.
- Vérifiez la tension du câble de frein. Le câble doit être assez tendu pour que les patins soient en contact avec la jante lorsque vous actionnez le levier de frein. Si besoin, ajustez la tension en desserrant ou serrant la vis de réglage sur le levier de frein : cela suffit dans la majorité des cas. Sinon, ajustez la tension du câble directement au niveau de l’étrier : voir notre tuto.
- C’est un avantage indéniable de ce type de freins : vous pouvez tout à fait les régler vous-mêmes voire les remplacer ou simplement changer les patins. On vous a écrit un tuto dédié ici, mais retenez que cela nécessite peu d’outils et que la manip globale est simple :
- Si ça couine c’est normal ?
- Non. Vérifiez que la jante de votre roue est propre et lisse et que vos patins ne sont pas complètement morts… 🙄
Les freins à disque
- C’est quoi ?
- Un disque de frein, c’est ce truc qui ressemble à un shuriken parallèle à votre roue. C’est classe et ça freine bien. Sauf que, il en existe deux types : mécaniques, ou hydrauliques. On respire et on y va.
- Y a quoi dedans et comment ça marche ?
- Dans les deux cas, le freinage se fait grâce à des plaquettes qui appuient sur le disque, fixé à la roue, pour la ralentir.
Pour les freins à disque mécaniques, c’est toujours un câble qui fait le boulot. Vous actionnez le levier, il tire le câble qui coulisse dans une gaine vers l’étrier. Contrairement aux patins, ce sont alors des pistons qui sont comprimés et les plaquettes viennent freiner sur le disque.
Pour les freins à disque hydrauliques, le câble est remplacé par un liquide présent à la fois dans le levier, l’étrier et la gaine de frein. Le système fonctionne par compression des pistons qui poussent les plaquettes vers le disque jusqu’à entrer en contact avec lui.
- Dans les deux cas, le freinage se fait grâce à des plaquettes qui appuient sur le disque, fixé à la roue, pour la ralentir.
- Est-ce que c’est bien ?
- Oui, très. Les avantages du frein à disque sont nombreux : la jante de votre roue est préservée, le freinage est plus puissant, notamment en cas de pluie. Les freins à disque mécaniques peuvent largement suffire pour les petits budgets sur un usage urbain. Mais les freins à disque hydrauliques sont la plupart du temps d’une gamme supérieure : meilleure puissance de freinage (plus de câble qui se détend) et un freinage plus doux et progressif.
- Oui, très. Les avantages du frein à disque sont nombreux : la jante de votre roue est préservée, le freinage est plus puissant, notamment en cas de pluie. Les freins à disque mécaniques peuvent largement suffire pour les petits budgets sur un usage urbain. Mais les freins à disque hydrauliques sont la plupart du temps d’une gamme supérieure : meilleure puissance de freinage (plus de câble qui se détend) et un freinage plus doux et progressif.
- Bon à savoir :
- Ne jamais, jamais jamais jamais JAMAIS mettre de gras sur vos disques de frein. Pas d’huile, pas de WD-40, pas de spray nettoyant, pas de lubrifiant. JAMAIS. Sinon, vous êtes bons pour changer vos plaquettes voire vos disques.
- Vous venez d’acheter un vélo ou vous avez fait changer vos plaquettes ? Etape indispensable : le rodage de plaquettes. **Freinez d’un coup sec par à-coups francs plutôt qu’en continu pour faire monter en température vos nouvelles plaquettes. Faites ça dans un endroit tranquille sur une trentaine de freinages. Cela permet d’avoir des bonnes performances de freinage et de prolonger leur durée de vie.
- Pensez à changer vos plaquettes de frein régulièrement, une fois par an en usage régulier. Cela dépendra bien sûr des charges transportées, du poids du vélo, de la personne au guidon, des distances parcourues…
- Comment on règle les freins à disque ?
- Vous perdez en simplicité ce que vous gagnez en efficacité de freinage. L’entretien et les réglages des freins à disque sont plus complexes et parfois réservés aux pros ! Les différentes interventions peuvent porter sur le changement de plaquettes, la purge hydraulique, le remplacement du disque…
Si vous vous chauffez, on met des liens dédiés plus bas 🦾
- Vous perdez en simplicité ce que vous gagnez en efficacité de freinage. L’entretien et les réglages des freins à disque sont plus complexes et parfois réservés aux pros ! Les différentes interventions peuvent porter sur le changement de plaquettes, la purge hydraulique, le remplacement du disque…
- Si ça couine c’est normal ?
- Non. Plaquettes usées, disque gras… Consultez tous nos tutos freins ou faîtes appel à un pro.
Vous préférez boire les mimosa plutôt que de freiner ? Vous pouvez prendre rendez-vous avec un réparateur pro.
PS : vous voulez une bonne blague ? Il existe aussi des freins à patins hydrauliques. Ou encore des freins à disque mécaniques avec piston hydraulique. 🙃🙃🙃
Coucou c’est nous👋
Aujourd’hui, on vous présente Rafael : depuis 2021, il répare les vélos parisiens : plus de 2 941 à son actif, rien que ça !
#1 C’est quoi ton quotidien de réparateur itinérant ?
Ma journée commence avec un gros petit-déjeuner. C’est obligatoire, avec les 50km de vélo par jour, il faut recharger les batteries dans les jambes avant de partir. La journée démarre ensuite aux portes de mon hangar (ou box parking vélo). Ma mission consiste à sauver la planète en faisant fonctionner le meilleur moyen de transport de tous les temps (le vélo bien sûr), malgré la pluie, la neige ou le vent !
Quand je pense à la complexité de ce métier parfois, entre les déplacements et les défis techniques de la réparation itinérante, je me dis que c’est probablement le métier le plus enrichissant et complet que j’ai pu faire. Chaque jour est une aventure complètement différente.
La meilleure partie de la journée c’est quand je rentre chez moi et que je lis les commentaires et messages de remerciement des clients satisfaits. C’est ce qui me motive à rouler encore plus et mieux !
#2 C’est quoi le vélo pour toi ?
La machine la plus efficace de tous les temps, c’est le moyen de transport dont le moteur et le passager ne sont qu’un seul et même élément. Il y a une infinité d’études et d’analyses sur la conception d’un vélo et pourtant, c’est toujours incroyable de voir comme le principe mécanique du mouvement du vélo reste toujours assez simple à comprendre. Le vélo, ça reste pour moi un symbole d’innovation, de passion et de liberté !
#3 Tu roules avec quoi ?
Avez-vous déjà entendu les gens parler d’un “Vélociraptor » ? J’aime justement bien dire que mon parking vélo est un hangar pour mon Raptor F22 ! C’est un vélo cargo Omnium V2 équipé d’un moteur de 750w, qui me permet d’aller partout à Paris et en banlieue. Un vélo complètement adapté pour rouler n’importe quand, n’importe où.
Merci d’avoir lu cette édition de Rustine. On vous donne rendez-vous dans 2 semaines pour la prochaine ! 💌
À très vite,
Clément et toute l’équipe Cyclofix