Les aventures de Cyclofix à la Mad Jacques
Ça y est, la saison des événements touche à sa fin pour Cyclofix ! On a eu l’occasion de participer à plusieurs Mad Jacques cet été et on vous raconte ces aventures de folie !
À la Mad Jacques, ils te font des promesses assez belles en général : tu vas prendre part à une aventure pendant un week-end, te surpasser, en ch***, mais de tout ça, tu retiendras la douceur des lieux, l’accueil des gens des villages traversés, les rencontres, une forme d’authenticité générale et surtout la méga fête d’arrivée !
L’histoire entre la Mad Jacques et Cyclofix a commencé en 2020, quand on a fait valoir aux organisateurs nos compétences de mécaniciens vélos. 💪 Et c’est comme ça que Cyclofix s’est retrouvée partenaire technique de la première Mad Jacques Vélo, à l’époque en Picardie. Le deal est simple : on participe à l’aventure et aux festivités, on affiche nos couleurs un peu partout, mais, mais, mais … il faut venir outillé pour réparer les vélos des participants quand ils ont besoin de nous. Let’s go, c’est parti !
En gros, vous l’aurez compris, la Mad Jacques c’est une recette bien équilibrée d’aventure et de fête. Et cet été, les promesses ont été une nouvelle fois tenues ! Yoann, Émilien et Raphaël ont participé aux 3 éditions de cet été. Ils vous racontent leurs aventures ! 😄
La Mad Jacques épopée vélo à l’Ouest de l’Ouest avec Yoann
La Mad Jacques à l’Ouest de l’Ouest, c’est quoi ?
C’était le premier format « épopée » de la Mad Jacques allant de Morlaix à l’île d’Ouessant en bikepacking. Mais pas en ligne droite, ce serait trop simple ! En passant par plein de petits villages bretons, trop mignons et authentiques et par les Monts d’Arrée dans le parc naturel régional d’Armorique. C’est beau, mais on vous le confirme : la Bretagne, ce n’est pas si plat que ça !
Et n’oublions pas qu’on est quand même sur une Mad Jacques : l’arrêt à toutes les brasseries du coin est recommandé ! Je ne vous partage pas les photos de tous les bars, nombreux en Bretagne ! 😅
Quel était ton rôle ?
Pour cette édition, j’étais accompagné de JB qui travaille aussi chez Cyclofix. On était attendus à 17h la veille du départ à la ferme-camping de Croas-Men pour commencer à bosser.
Notre rôle était d’assurer l’assistance mécanique. Les participants devaient donc passer sur notre stand afin que l’on vérifie l’état de leur vélo. Ce qui veut dire que 300 vélos sont passés entre nos mains expertes !
Notre ligne de conduite : on ne laisse pas un vélo dangereux prendre le départ ! Ensuite pendant la course, notre rôle était de dépanner ceux qui en ont besoin et qui sont en galère.
T’as eu des galères pendant cette aventure ?
Dès le départ ! Arrivés à la gare, on s’est rendu compte que JB avait oublié sa housse pour le TGV (pour info sans housse de vélo, on peut se faire refuser l’accès au train 🙄). On a réglé ce pépin avec un sac poubelle, du papier bulle, un carton et du scotch.
Sinon, pas vraiment de galères, on était juste un peu débordés parfois. Heureusement, Ewen et Tristan, réparateurs Cyclofix, nous ont prêté main-forte (alors qu’ils étaient venus initialement profiter de l’événement en touristes, merci les gars !)
La réparation la plus insolite que t’as faite ?
Lors d’un stop au ravito, on a refait TOUTE la câblerie d’un joli tandem des années 70. Les gars ont pu reprendre la route, et ça, ça donne le sourire !
Ta meilleure rencontre de cette Mad Jacques ?
Un couple à Plounéventer qui nous a invité chez lui pour le repas en voyant notre déprime parce que le camion pizza ne prenait plus de commandes. On a passé une très bonne soirée. MERCI à vous deux si vous passez par là ! 👋
En bonus, on a terminé dans le journal du coin, car notre hôte est journaliste au Télégramme. 😎
Ce que t’as le plus kiffé pendant cette Mad Jacques ?
Clairement, aller sur l’île d’Ouessant ! Sacrée logistique et joli défi de vouloir faire débarquer 300 vélos sur cette petite île du bout du monde.
C’était ma première fois sur l’île et j’en garde un super souvenir. C’est un peu hors du temps, au-delà de tous nos tracas. Face à l’océan, tu te sens petit. La nature reprend ses droits. Sur Ouessant, tu fais tout à vélo, l’île n’est pas très grande. On a croisé aussi les fameux moutons noirs d’Ouessant.
Tout au bout de l’île, on découvre un paysage magnifique, presque irréel avec ces rochers si particuliers. Le phare planté au bout du monde nous rappelle un temps passé. On dit même que si tu plisses un peu les yeux, tu peux voir l’Amérique ! 😉
La Mad Jacques Vélo Morvan avec Emilien
La Mad Jacques Morvan, c’est quoi ?
C’est 2 jours d’aventure à vélo, sans chrono. Avec un point de départ, Dijon, et un point d’arrivée, le village de Brassy. Entre les deux, t’es libre de ton itinéraire, le but étant de retrouver le petit village perdu dans les forêts du Morvan.
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C’était quoi ton rôle ?
Dijon, 9 juillet, petit matin : la Côte d’Or dort, mais la dizaine de mécanos Cyclofix est réveillée réveillée. C’est la Mad Jacques Vélo, version Morvan.
Mon rôle, comme celui de toute la bande, était d’accompagner 800 gaillardes et gaillards partis pour 2 jours de vélo à travers le Morvan. On a changé des patins de frein (ou installé, là où il n’y en avait tout simplement pas), dévoilé des roues, retendu des câbles à la pelle (et à la clé Allen aussi), …
T’as eu des galères pendant cette aventure ?
Je ne sais pas si on peut appeler ça des galères, mais disons qu’on aurait dû emporter un poste à souder et tout ce que la Terre compte de pattes de dérailleurs. 🤯
On avait pris nos outils courants et des petits consommables, comme des chambres à air, parce qu’on s’attendait à faire des réparations volantes. Mais, il y avait des réparations plus lourdes.
Du coup, on a bricolé des trucs improbables pour faire rouler des vélos le temps d’un week-end. Du café du matin au demi du soir, c’est avec des doigts bien dégueu qu’on a tenu nos tasses et nos verres. On était bien ! 👌
Ce que t’as le plus kiffé pendant cette Mad Jacques ?
La candeur touchante des participants ! On sent que beaucoup d’entre eux ont pris leur place un soir au bar parce qu’un bon poto les tannait et qu’ils en étaient à leur troisième pinte. Du coup, ils ont oublié que leur vélo n’est que vaguement roulant, et qu’ils en font très peu d’habitude. Les voir débarquer, eux et leur insouciance, était assez drôle.
Le sourire des participants aidés : chez Cyclofix, on aime beaucoup réparer des vélos, et le sourire de ceux qui les utilisent est gratifiant. Et là, on a été servis. Un vélo réparé, c’était le week-end qui pouvait se poursuivre pour son proprio, avec ses cops-copines, sur des routes moins larges qu’une Twingo. C’était le pied et la satisfaction de voir son vélo réparé était d’autant plus forte.
L’arrivée du périple a fait vraiment plaisir à voir. Malgré l’importance des soins à apporter aux vélos des participants, on n’a pas fait que trimer et on a bien kiffé. On est venus suffisamment nombreux pour se garantir des moments de répit, on a pu rouler, chanter, danser, faire durer la soirée de clôture (un peu trop au goût des organisateurs 🙄).
Le village de Brassy était tout entier au diapason de l’événement. Ça grouillait de partout, ça chantait, ça dansait. Le village compte 600 âmes, et il y avait l’ambiance d’une place de la Bastille un soir de finale de Coupe du Monde. Mais là, c’était juste le Morvan et juste des gens réunis par l’envie d’y faire un petit tour aventureux à vélo.
La Mad Jacques Vélo Picardie avec Raphaël
La Mad Jacques Picardie, c’est quoi ?
Comme pour la Mad Jacques Morvan, c’est 2 jours d’aventure à vélo sans chrono avec 800 cyclistes à la recherche d’un village perdu, mais cette fois en Picardie. Et comme pour chaque Mad Jacques, la fin de l’aventure se termine par une grosse fête de 24h !
Pour cette édition, on est partis depuis le parc de La Villette à Paris jusqu’au petit village picard de La Ferté-Milon.
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C’était quoi ton rôle ?
Alors il faut savoir, qu’en plus de réparer les vélos et faire leur check-up avant le départ, on organise également des ateliers mécaniques et pédagogiques pendant les Mad Jacques.
J’étais référent technique pendant la Mad Jacques Picardie et mon rôle était d’assurer le bon déroulement de ces ateliers sur le parcours.
On a tenu 5 stands de réparations le premier jour et 4 le second. On a également dispensé 5 ateliers pédagogiques dans les villages d’arrivée.
Notre but à travers ces ateliers pédagogiques est de vulgariser les réparations courantes d’un vélo, et donc de permettre aux non-initiés de connaître un peu mieux leur monture !
T’as eu des galères pendant cette aventure ?
Pas personnellement. En tant que formateur chez Cyclofix, je me dois d’avoir un vélo bien révisé au départ ! 😎
La réparation la plus insolite que t’as faite ?
À la fin de la première journée, au pied d’une descente de plus d’une dizaine de pourcentages négatifs, un participant bien bâti a eu la malchance de voiler complètement sa roue arrière. Tous les rayons de sa roue étaient détendus, tous sans exception.
Qu’à cela ne tienne, avec l’aide de notre dévoué Mathieu (réparateur Cyclofix), on s’est attelés à la remise en tension des 32 rayons de sa roue et on a corrigé presque parfaitement son voile (en se gardant bien d’utiliser le fameux pied de dévoilage pesant 10 kg au bas mot). 👌
Le participant a pu reprendre la route et finir sa première journée l’esprit tranquille, sa roue filant droite !
Ce que t’as le plus kiffé pendant cette Mad Jacques ?
Tout ! La map, l’ambiance, les collègues, les participants, les copains, les food trucks qui régalent en fin de journée, l’équipe de la Mad Jacques qui a fait un super boulot,…
Mais surtout, le sourire des participants sauvés de la galère, que ce soit sur les stands ou sur la route ! 😁
On ne vous raconte pas volontairement comment se passent les cérémonies de clôture et les remises de prix (en gros, c’est la grosse fiesta au village !). On garde un peu de mystère. 😏 Il faut venir pour voir et sentir cette ambiance si conviviale.
MERCI :
- Les Jacquots !
- À celles et ceux qui ont le culot de l’organiser en ces temps compliqués, et de nous inviter;
- À ceux et celles qui ont le culot d’y participer;
- Aux gens des villages traversés, qu’on voudrait avoir comme voisins;
- À l’inventeur de la potion morvandelle, qu’on voudrait avoir comme barman, mais pas comme médecin;
- Aux participants qui sont venus nombreux un dimanche matin écouter nos ateliers pédagogiques sur la mécanique vélo malgré nos mines encore fatiguées.
Alors, ça vous donne envie de partir à l’aventure le temps d’un week-end pour la prochaine Mad Jacques ? 😉