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Interview de Geoffrey, notre réparateur lillois

Temps de lecture : 5 minutes

Il y a quelques jours, vous avez pu faire la connaissance de Benoît, notre fixer lyonnais. Aujourd’hui, on vous présente Geoffrey, sauveur de vélo lillois ! Fixer depuis 6 mois, il arpente les rues pour aider les cyclistes en détresse. Découvrez son interview 🧐

Présentation

“Je suis un Pokémon de type mâle du nom de Geoffrey. J’ai 23 ans et on me trouve dans les hautes herbes, pas très loin de Lille. On ne m’a jamais vraiment donné de surnom. Une amie m’appelle “Chieur” parce que je suis taquin. Un adjectif pour me définir ? “Différent” ! Parce que la routine m’ennuie et j’essaie toujours de sortir du lot d’une manière ou d’une autre.

J’ai fais des études de Communication Visuelle en lycée professionnel et en École Supérieure. Je n’ai jamais beaucoup aimé m’exprimer à l’oral, je préfère les images et le texte. Je suis assez maniaque et ça m’arrive souvent de passer du temps sur des détails que personne ne verra, à part moi. C’est plus psychologique qu’autre chose !

Quand j’étais petit, on allait souvent le long du canal à vélo avec mes parents. J’y vais encore aujourd’hui et les 10 km qui me paraissaient énormes à l’époque, sont maintenant un simple échauffement. Je sais maintenant qu’il s’agit d’une partie de l’Eurovélo 5 qui va jusqu’en Italie. Avant cette année, je n’en savais rien. C’est aussi à cet endroit que j’ai fais mes premiers 100 km, et ma première vraie randonnée jusqu’aux Pays-Bas.

Mes passions ? Le vélo (Naaan ?! 😯), l’art et l’informatique (je suis bêta testeur sur pas mal d’applications et je me plais à écrire des commentaires).

Je n’ai encore jamais fait de courses. Ça ne fait qu’un an que je me suis réellement mis au vélo avec l’acquisition de mon vélo de route. J’ai quand même participé à quelques Cyclo dans la région. Mes objectifs en 2018 étaient Lille-Hardelot et le Ch’ti Bike Tour (que je referai en 2019 et sûrement encore après).”

Cyclofix

“Je ne sais même plus dire comment j’ai connu Cyclofix. Je me tiens toujours au courant de ce qui peut se faire autour du vélo. Je sais que ça date de plus d’un an en tout cas !

Pendant un opération de free-gonflage

Ce que j’aime chez Cyclofix, c’est la flexibilité de l’emploi du temps, de pouvoir gérer soi-même ses journées pour satisfaire le maximum de personnes. Avec l’application, on a beaucoup d’information sur les distances et les horaires des clients pour s’organiser efficacement et simplement.

C’est toujours satisfaisant de repartir après une course qui s’est passée comme prévu et où le client est satisfait lui aussi. A l’inverse, j’ai un peu mal au cœur quand je ne peux pas remplir une demande pour une raison ou pour une autre. Ce qui est frappant, c’est la diversité des profils que l’on rencontre. A 11h, on fait une révision chez une mère de famille qui vient d’acquérir un vélo pour aller travailler et déposer ses enfants, pour des questions écologique et pour transmettre la culture bicyclette à ses enfants. A 13h, c’est une crevaison pour un livreur à vélo et à 17h, c’est un étudiant qui va à la fac avec un petit Peugeot d’occasion.

De manière générale, le contact avec les clients et les conseils qu’on peut leur offrir sont agréables. C’est totalement différent d’un magasin ou d’un atelier classique. Je retrouve le même sentiment que quand je remettais sur roues, les vélos de mon entourage avant d’en faire mon métier et que je leur expliquais pourquoi ils ont eu un problème et comment l’éviter. C’est ce que je recherchais et ce que j’ai trouvé chez Cyclofix.

La création de ma micro-entreprise pour commencer à travailler a été plus simple que je l’imaginais. Avec Shine, on est bien accompagné. Yoann est là pendant les démarches donc on n’est jamais sans nouvelles.

Les premiers jours, j’étais assez stressé. C’est mon premier emploi en dehors des stages qu’on peut faire pendant les études, c’est totalement différent. Je n’ai jamais travaillé pour un atelier cycle, j’avais seulement beaucoup de connaissances personnelles mais chaque vélo se ressemble, même si la forme change. Au final, on comprend vite que c’est pareil dans la plupart des cas. Et pour les quelques exceptions, on ne tombe jamais réellement dans l’inconnu parce qu’on a une communauté assez réactive qui peut nous aider pour avoir des infos sur ce qu’on a devant nous.

Finalement Cyclofix, c’est un peu ça : une communauté toujours présente, passionnée. On voit passer des messages pour faire un Critérium, pour aller se rouler dans la boue entre copains le week-end, c’est des apéros le vendredi soir. Je suis un peu jaloux de n’y être jamais invité, en même temps, de Lille à Paris, ça fait loin ! Mais ça me dirait bien de développer cette ambiance avec les fixers du Nord.”

Tes réparations

Petite révision bien organisée

“J’ai entre 15 et 20 réparations par mois, mais je sens que ça va se développer rapidement, le bouche-à-oreille commence à prendre doucement dans le coin. 😀

Je ne roule jamais avec de la musique. Jusqu’à l’année dernière, je ne roulais jamais sans musique, mais j’ai appris à apprécier le silence de la campagne et l’animation des villes. Par contre, ça m’arrive souvent de chanter ou de siffler, voire danser sur mon vélo. En ce moment, je ne peux m’empêcher de faire Whistle Stop de Robin des Bois à chaque sortie (désolé pour ceux qui iront l’écouter et qui l’auront en tête jusqu’à la semaine prochaine).

Je n’ai pas encore eu de réparation insolite à proprement parler. Mais j’ai très rapidement dû intervenir dans un lieu insolite. C’était dans la Cour de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Ça faisait pas très longtemps que j’avais commencé avec Cyclofix et je me suis retrouvé devant ces énormes portes. J’ai d’abord pensé à une erreur mais il s’agissait bien du vélo du Directeur qui avait une crevaison !

Parfois on pense avoir une semaine un peu vide, on a juste une course pour jeudi… Puis finalement, on en reçoit une deuxième, puis trois, quatre ! Le matin même, on en reçoit encore, on part pour la première et on en reçoit encore une nouvelle pour l’après-midi ! Le jeudi 18 octobre était vraiment une grosse journée au point que j’ai dû refuser quelques interventions. C’était une journée à la fois compliquée et intéressante car j’ai pu mettre à l’épreuve ma gestion du temps.”

Merci Geoffrey pour ton interview ! Tu viens quand tu veux à nos apéros du jeudi 🥂

Si vous êtes sur Lille, n’hésitez pas à faire appel à Geoffrey en cliquant ici → Coucou Lille

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