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9 bonnes raisons de se mettre au vélo en 2023

Temps de lecture : 7 minutes

Vous avez envie de convertir vos amis aux joies du vélotaf ? Ou alors vous rêvez de soirée à échanger vos bons plans bikepacking ? Que votre conjoint.e s’y mette ? Bougez pas, on a ce qu’il vous faut dans notre musette. 

Bienfaits sur la santé, aspects pratiques, dimensions écologiques, voici 9 raisons de se mettre au cyclisme pour convaincre les sceptiques. 

1. Le vélo, c’est bon pour la santé 

Les bienfaits sur la santé physique et mentale liés à la pratique d’une activité physique régulière ne sont plus à prouver.

Faire du vélo, c’est une activité physique douce qui fait du bien à tout le corps et à la tête. Il n’y a pas que les muscles de vos jambes qui travaillent, votre cœur et système respiratoire aussi. Selon plusieurs études, la pratique régulière du vélo, et même sur de courtes distances, réduit le risque de crise cardiaque, d’obésité, d’hypertension ou encore de diabète. Eh oui, la Petite Reine permet de réduire de 25 % les risques de développer une maladie cardiovasculaire.¹ 

Ensuite, contrairement à la course à pied où tout le poids repose sur vos baskets, le vélo est un sport porté. Le cyclisme est donc moins traumatisant pour votre corps et vos articulations que la course à pied. 

C’est donc un excellent moyen de travailler votre endurance et de cramer quelques calories au passage sans ramasser ses genoux à la petite cuillère à la fin.

Ces bénéfices ne sont d’ailleurs exclusivement réservés au vélo dit “musculaire” : le vélo à assistance électrique est un excellent moyen de se remettre à une pratique sportive. Plusieurs études le montrent² : le vélo électrique améliore les capacités cardio-respiratoires des personnes précédemment inactives.

Pour rappel, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande aux adultes de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique par jour. Alors en selle pour un peu d’exercice ! 

💡 Bon à savoir : Le cycliste Robert Marchand s’est éteint à l’âge de 109 ans en 2021. C’était le sportif le plus âgé du monde. Il détient plusieurs records dont celui des 100 km les plus rapides à 100 ans et 105 ans. Ça force le respect !

2. Un moyen pratique et rapide pour se déplacer en ville

Plus rapide qu’un trajet à pied, le vélo vous permet de vous déplacer plus vite qu’en voiture ou en scooter, en évitant la circulation grâce aux pistes cyclables. Ce n’est plus un secret : se déplacer en vélo en ville fait gagner du temps. C’est aussi un moyen efficace de ne plus craindre les grèves des transports, les retards de RER ou l’ambiance « Ah ! Qu’est-ce qu’on est serré, au fond de cette boîte, chantent les sardines » à 8h du matin quand on digère à peine son café… Les équipes du Parisien avaient d’ailleurs fait un test maison : traverser Paris d’est en ouest et comparer les différents moyens de transport. Le vélo (électrique tout de même) sortait grand gagnant de ce match avec 47 minutes montre en main contre 1h27 en voiture, 1h03 en scooter et 50min en transports en commun.

Ensuite, le développement des pistes cyclables et la possibilité d’emprunter certains couloirs de bus vous évite les embouteillages et la circulation dense. Ces infrastructures améliorent votre sécurité sur la route et vous facilitent la vie pour tous vos déplacements. 

Enfin, le développement de cette mobilité urbaine douce a invité de nombreux fabricants de vélos à proposer des modèles adaptés à tous les besoins de citadins. Cargo électrique pour transporter ses courses, triporteur, vélo longtail pour amener les enfants à l’école, vélo à assistance électrique (VAE), le choix est vaste. On peut désormais déplacer tout ce qu’on veut : enfant, amis, cartons, chien, courses…

💡 Bon à savoir : Les villes sont de plus en plus nombreuses à créer des pistes cyclables. Il existe d’ailleurs un baromètre des villes cyclables créé et mis à jour par la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette (FUB). Ça donne quoi pour votre ville ?

3. Un transport plus écologique que la voiture ou le scooter

Ce n’est pas un secret non plus : se déplacer à vélo en ville ou en VAE n’émet pas de fumée toxique ni de gaz à effet de serre, contrairement à la voiture, la moto ou le scooter. C’est une solution de mobilité douce compatible avec les enjeux climatiques actuels. 

Selon une étude menée par une équipe internationale de chercheurs publiée dans Communications Earth and Environment, on pourrait réduire les émissions de CO2 de presque 700 millions de tonnes tous les ans si on se déplaçait tous à vélo pour effectuer des petits trajets.³ 

Ensuite parmi ses autres avantages, le vélo n’émet pas non plus de pollution sonore, sauf si vous passez votre trajet à insulter l’humanité entière ou saluez chaque passant avec votre sonnette, ce qu’on déconseille évidemment 🙂 

Si le vélo comme moyen de transport ne pollue pas, il faut tout de même mettre en perspective l’industrie du vélo qui, elle, n’est pas sans effet sur l’environnement. Fabrication des batteries des VAE et extraction des métaux, production délocalisée, importation…, tout ça rejette du CO2. Tout n’est pas blanc ou noir. C’est le but de cette étude de l’European Cyclists’ Federation : comprendre et comparer les émissions de gaz à effet de serre entre les différents moyens de transport, du « puits à la roue”. Etude bien expliquée par LeKaba.fr et qui permet un graphique comparatif clair :

bilan carbone des moyens de transport : vélo, VAE, bus et voiture thermique
Tut’ tut’ les rageux

Un conseil pour une pratique encore plus écologique ? Investir dans un vélo de qualité durable et qui se répare. 

4. Une manière de (re)découvrir sa ville ou son territoire

Si tous les chemins mènent à Rome, il en existe quand même un paquet ! Contrairement aux transports en commun – mention spéciale pour le métro ! – on voit du pays à vélo et on peut emprunter de nombreux itinéraires pour se rendre d’un point A à un point B.

En vélo, nous ne sommes pas séparés du monde qui nous entoure par une cage de fer : on est au contact de l’extérieur, des bruits, des parfums, des mouvements. Parfois pour le pire, souvent pour le meilleur ! Et puis rallonger son itinéraire, c’est aussi faire quelques minutes en plus d’exercice physique. 

Se mettre au vélo, c’est souvent un excellent tremplin pour s’intéresser au sujet des mobilités (en ville comme en milieu rural), de se réapproprier l’espace urbain et de réfléchir à la place de chaque mobilité et la façon dont nous partageons l’espace aujourd’hui.

5. Faire du vélo, c’est aussi faire des économies 💰

Plus besoin d’essence : avec un vélo mécanique, c’est vos mollets qui servent de carburant. En choisissant le vélo pour vous déplacer, la hausse des prix des carburants, c’est de l’histoire ancienne ! Si le vélo a besoin d’être régulièrement entretenu, la révision complète et l’achat des pièces coûtent moins cher que pour une voiture. 

Mais le vélo s’en sort aussi très bien vs. les transports en commun et les abonnements liés : dur de faire plus économique quand c’est vous qui pédalez ! 

Et le vélo à assistance électrique, combien ça coûte au quotidien ? Nous avions fait ce petit calcul ici, mais en résumé : 3,62€ par an si vous le chargez chaque semaine !

💡 Bon à savoir : L’achat d’un vélo à assistance électrique est un investissement important, ce qui en freine beaucoup. Plusieurs aides de l’État et des collectivités locales sont cependant possibles. Vous pouvez aussi vous faire rembourser par votre employeur grâce au forfait mobilités durables qui remplace l’indemnité kilométrique vélo (IKV).

6. Une nouvelle façon de voyager 

Vous connaissiez le backpacking, quid du « bikepacking » et du cyclotourisme ? Même principe, sauf que c’est sur votre vélo que vous accrochez vos sacoches pour partir à l’aventure. À deux, en famille ou en solo, le bikepacking est une nouvelle façon de découvrir un pays ou une région, et de se déplacer sur des plus longues distances. Qu’on soit Robinson Crusoé ou qu’on tienne à son petit confort, les options ne manquent pas si on souhaite voyager à vélo. Nuit en gîte, en camping ou à la belle étoile dans un bivy, à vous de choisir.

💡 Bon à savoir : Il existe de nombreux itinéraires vélos, Véloroutes et voies vertes, des parcours sécurisés sans voiture, pour arpenter le monde à la force des mollets. Retrouvez les trajets en France sur le site de francevelotourisme.com.

Bon, on vous l’accorde, si en 2022, ce n’est pas encore tout à fait ça, le développement de zones dédiées aux vélos dans les trains est en progression. Un peu. Alors restons optimistes. 

7. Les cyclistes sont de meilleurs conducteurs de voiture

Si si, vous avez bien lu. C’est le résultat étonnant d’une étude d’une compagnie d’assurance, confirmée par une étude scientifique plus sérieuse. Mais est-ce vraiment si étonnant ? Les cyclistes sont plus alertes, ont une meilleure appréhension de leur environnement, l’exercice physique les rend aussi plus éveillés. C’est donc tout à fait logique qu’on retrouve ces qualités une fois le biclou troqué pour le 4 roues ! D’ailleurs quand on pédale, il n’est pas rare de voir des conducteurs particulièrement attentifs et précautionneux des vélos… 

Quand tu vois une voiture qui fait attention aux vélos sur la route

8. Vélo, boulot, dodo : le nouveau combo gagnant #vélotaf

Le vélotaf consiste à prendre son vélo pour effectuer ses trajets domicile-lieu de travail. Cette pratique s’est fortement développée ces dernières années et compte de plus en plus d’adeptes. Le vélo réduit le stress des salariés cyclistes qui ne sont plus tributaires des transports en commun et leur permet d’arriver à l’heure et plus détendus au bureau. La pratique d’une activité physique permet aussi de gagner en productivité et augmente la satisfaction des employés.

Parallèlement, le vélo fait du bien à une entreprise : il participe à valoriser la marque employeur et à attirer des talents. Une entreprise qui a mis en place un Plan vélo et le forfait mobilité durable, ça envoie plus de rêve qu’un baby-foot, non ?  

9. Le vélo, c’est la liberté

Est-ce qu’on a vraiment besoin de développer ? Non ? Bon, on ne résiste pas à vous partager cette vidéo de Jeanne Lepoix qui résume assez bien le propos.

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